La voix, le son de soi qui s’exprime à l’extérieur de soi.
La voix qui raconte, qui nous porte vers l’imaginaire ou nous emporte vers les sensations du corps, la sagesse de l’esprit. La voix qui nourrit, qui nous touche, que l’on aime, que l’on n’aime pas. Comment la voix peut-elle modifier notre conscience, notre vigilance ?
Yael Benzaquen, de chanteuse lyrique à orthophoniste, défend le point de vue d’un travail en périphérie de la voix plutôt que direct sur l’instrument vocal, qu’elle estime illusoire. Pour elle, la voix relève de la détermination de l’individu à assumer ce qu’il est, pense et ressent, si tant est qu’il est en mesure d’être conscient de ce qui gêne ou facilite son émission. Ses écrits sont le reflet des « voies » qu’elle propose dans son enseignement, pour arriver à cette connaissance du « soi » physique et psychique: « voies » matrices d’une « voix » bien vécue et efficace.
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