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Se préparer à l’hiver

160_F_56681604_jnW9Q3nxUaVC5dZYEa81fa8accBGl3rK           PREPAREZ-VOUS DES A PRESENT POUR LA SAISON PROCHAINE !

Choisir de mettre le mental au repos à chaque fois que c’est possible…160_F_42165046_sqcHW1zFwJFUmvHHhkkBcDZc4VMqIRw0

Notre quotidien est fait d’énormément de choses à gérer, d’activités à mener. Le mental est donc très sollicité par tous ses petits aspects, que ce soit l’organisation de la maison, les activités des enfants, le travail. Comme une fusée qui serait lancée à plus de mille kilomètres  à l’heure, il est souvent difficile de ralentir le flot des pensées alors que le soleil commence à se coucher. Ce qui normalement devrait être une action nécessaire pour la préparation d’une soirée tranquille. Parce qu’on n’a jamais vraiment appris à faire cela, et que cette faculté de mettre le mental au repos n’est pas innée, les pensées continuent de s’alimenter même pendant le sommeil.

Profitez d’un petit moment pour vous, pour pratiquer un exercice tout simple, mais qui peut procurer de grands effets, celui de suivre le flux de l’air qui entre et qui sort. En s’installant confortablement sur un drap de plage, à l’abri du soleil, ou encore confortablement installé(e) sur une herbe fraîche et agréable en montagne par exemple, on commence par prendre conscience des points d’appuis du corps sur le sol… le poids du corps, sa forme, les points de contact de la tête, du dos, des jambes, des pieds… ce qui permet de délocaliser son esprit de la production de ses pensées. Puis, l’attention est portée sur le bout du nez, avec l’intention de suivre le trajet que suit l’air, de l’extérieur du corps à l’intérieur du corps. La concentration se maintient sur ce flux de l’air qui, venant de l’environnement extérieur, arrive au bout du nez…. Nous pouvons en sentir son odeur agréable, légèrement fraîche, alors qu’il va se réchauffer progressivement au fur et à mesure de sa circulation dans le corps. Du nez, l’air poursuit son chemin dans l’arrière de la gorge, puis dans la trachée pour arriver au niveau des poumons, à l’inspiration. Et à l’expiration, il entame son chemin en sens inverse, des poumons vers la trachée, puis l’arrière de la gorge, les fosses nasales et l’extérieur de soi. L’exercice est à réaliser plusieurs fois de suite, au moins pendant  vingt à trente cycles respiratoires. Si par hasard, des pensées « parasites » étaient présentes, il s’agit de les laisser passer, de ne pas s’accrocher à elles. La pensée est comme le wagon d’un train. Si on rentre dedans, le train nous emmène dans tout le film de cette pensée !

160_F_49047536_9YeRAsJ6gHuDjKtUAUB1kuaiksRRLlBLReconsidérer son rapport au temps…

Nous ne pouvons que faire le constat que le temps vole à un rythme effréné qui ne fait que s’augmenter au fur et à mesure des années qui passent. Les emplois du temps sont souvent très surchargés, entre les activités professionnelles, familiales, sociales, ludiques et autres genres de mouvements… Il va donc s’agir de se donner une certaine souplesse par rapport à ce rythme. Physiologiquement, nous avons besoin de « casser » le rythme habituel dans lequel nous sommes soumis, afin de pouvoir récupérer. D’ailleurs, notre corps nous montre l’exemple. Tout fonctionne dans une alternance de temps d’activité où le ressort s’étire de par l’action et de temps de repos ou de pause où le ressort remonte et se tonifie à nouveau. Par exemple, pour la respiration, nous avons le temps actif de l’inspiration fait pour nourrir nos cellules d’oxygène, puis un temps de pause très bref, pendant lequel le sang parcourt l’ensemble du circuit vasculaire pour distribuer l’oxygène à tous les muscles et les organes. Ensuite, intervient l’expiration permettant d’évacuer les déchets générés par les cellules, en l’occurrence ici le gaz carbonique. Un autre temps de pause ponctue le rythme respiratoire, afin que le système récupère avant de se lancer dans une nouvelle dynamique respiratoire. Un autre exemple. Nous savons que notre cerveau a besoin de faire un « break » toutes les deux heures environ par jour pour se redynamiser. Sinon, les facultés mentales s’épuisent, la concentration diminue, une envie de s’évader mentalement s’installe et l’attention n’est plus à ce qu’elle fait. Essayons donc pendant les moments hors activité professionnelle de placer au deuxième plan les activités habituelle, pour faire la place aux loisirs, au repos, aux discussions légères, en plus grande quantité. Le temps chronologique de l’horloge n’aura plus autant d’importance, ce qui permettra de sortir de cet aspect du temps. Donc, un conseil… laissez votre montre au placard et jouez le jeu de vous placer hors du temps pendant l’espace d’une journée.

Evacuer le stress accumulé dans le corps…               160_F_43834516_MfbYBdKbDXujEgewYSjwXJRLL4vwsOm4

Le stress est défini comme toutes les réactions de l’organisme, qu’elles soient somatiques (tensions physiques, changement de température, nœud à l’estomac, fatigue …), émotionnelles (colère, tristesse, irritation, …), ou psychologiques (déprime, frustration, manque d’attention et de concentration, …), face à une situation considérée comme « dangereuse », embêtante, ou nécessitant de faire des concessions, de s’adapter à un contexte qui n’est pas habituel. Souvent, lorsqu’on se trouve en vacances, il faut au moins une bonne semaine pour décompresser comme on dit, afin de vraiment profiter des congés. Et la ressortent tous les signes de stress : fatigue physique, envie de ne rien faire, parfois maux de tête ou rhume, induisant inconsciemment qu’il vaut mieux travailler que se reposer ! Alors que la pression commence à se lâcher au fur et à mesure qu’on lâche prise d’avec les activités courantes du quotidien dit « actif », l’état d’esprit « relax » s’installe. Nous pouvons faciliter cette évacuation du stress physique et mental tout au long de l’année, par un exercice facile à réaliser…. ce qui permettra à notre système immunitaire d’être en meilleure forme pour nous éviter les rhumes fréquents en hiver.

En s’installant en position debout, les pieds bien posés sur le sol afin d’être bien stable dans la posture, les yeux fermés, vous prenez conscience de la respiration, du mouvement de l’abdomen qui se gonfle à l’inspiration et qui se dégonfle à l’expiration. Vous prenez conscience de votre équilibre stable dans cette position. Puis, vous passez en revue chaque partie du corps pour décontracter le mieux possible les muscles, ceux de la tête et du visage, du cou, des épaules et des bras. Vous continuez par ceux du thorax, à l’avant et à l’arrière, l’abdomen, le bas du dos. Enfin, vous vous assurez de décontracter le mieux possible tous les muscles de la partie basse du corps, tout en s’assurant de garder juste la tension nécessaire pour maintenir la position debout. Ensuite, vous levez les bras à la verticale, les doigts pointant vers le ciel, alors que vous inspirez l’air par le nez. Vous maintenez une pause respiratoire pendant quelques secondes (sauf si vous êtes asthmatiques !) et vous contractez légèrement tout votre corps. Vous pouvez imaginer que cette tension correspond au stress que vous avez accumulé pendant les semaines précédentes. Puis, alors que vous relâchez le haut du corps vers l’avant (sauf si vous avez des problèmes aux dorsales !), vous expirez fortement par la bouche avec l’intention d’évacuer à l’extérieur de vous-même ce stress pour qu’il n’encombre plus ni votre corps ni votre affectivité. Vous vous redressez alors doucement en déroulant bien toute la colonne vertébrale, jusqu’à revenir à votre point de départ.  Vous pouvez ainsi réaliser cet exercice plusieurs fois de suite jusqu’à ce que vous commenciez à ressentir un bien-être intérieur. Puis ensuite, vous pouvez vous allonger quelques instants, laissant le corps se déplisser comme on pourrait le faire avec un drap ou une couverture, afin d’apprécier la détente qui se sera placée en vous. C’est aussi pendant ce moment-là que le corps récupère et se ressource…

160_F_56741625_k4qXrLbJ24Ds0ua0nyD9Mig8GqPwQJr0         Une nécessité de faire le vide, le silence en soi…

« La paix ! Sa recherche et sa rencontre sont dans la marche incessante vers la sagesse et le silence ; c’est une des plus grandes richesses que puisse posséder un être humain. » Reine Malouin

Une fois que le mental a lâché prise sur ses activités habituelles, que le corps se sent déstressé, peut alors s’installer le silence en soi. Le silence est porteur de béatitude parce qu’il permet de rejoindre un espace de vide intérieur qui fait du bien, au-delà du tumulte de la vie courante. Même si nous ne sommes pas toujours confortables avec ce vide, ce moment de silence intérieur nous permet de contacter un état de plénitude. Le silence se contacte lorsque nos pensées se taisent enfin, que nos émotions se calment et s’apaisent, que notre corps se détend. Alors, nous pouvons orienter notre attention vers la recherche de ce silence, devenant attentif à ce qui se passe lorsque tout est calme. Nous cherchons d’abord à écouter les petits bruits qui se vivent en nous-mêmes, comme si l’on se mettait à écouter  les bruits qui existent dans une maison lorsque tout le monde est couché, petits bruits qui ne peuvent être entendus habituellement lorsque tout le monde s’agite. Nous cherchons ensuite à écouter le bruit de notre respiration, du battement de notre cœur, du rythme de notre digestion. Puis, à un moment, dans la maison en pleine campagne, lorsque la nuit avance, tout devient silencieux. Les bruits ne nous importunent plus jusqu’à les oublier, pour accepter  de rester dans le silence de la nuit. A l’intérieur de nous-mêmes, notre attention se déplace et s’élargit pour aller au-delà des bruits intérieurs, ce qui permet de s’installer dans la paix du vide et du silence. Quelques moments de silence par jour, et la paix se recontacte pour notre plus grand plaisir !

Favoriser son endormissement et un sommeil réparateur…  160_F_55859245_OYTSKhNf6z6jQTzCVTGTtSJY7dk0cyGq

Se préparer à l’hiver, c’est aussi se mettre dans les meilleures conditions possibles pour favoriser un sommeil réparateur. Le soir se voudrait être un moment agréable, ralentissant son rythme progressivement jusqu’au coucher. Un repas léger mais agréable, des moments d’échanges en famille ou avec les amis, et voilà le temps de se mettre au lit. Bien sûr, nous savons tous qu’il y a certaines choses à éviter qui pourraient nous empêcher de bien dormir, comme par exemple le café le soir. En sachant que la caféine se conserve pendant plus de huit heures dans l’organisme, nous ne serons pas étonnés d’être déjà sur le qui-vive au milieu de la nuit ou à l’aurore du petit matin, selon l’heure où le café a été pris. Si nous faisons partie de ceux qui boivent des tisanes le soir, ce n’est pas mieux non plus, parce qu’en général, elles ont un effet diurétique qui commence à se faire sentir au milieu de la nuit, avec une envie pressante de vider la vessie, coupant ainsi le rythme du sommeil. Ainsi, le soir, nous pouvons mettre notre mental au repos grâce à l’exercice de suivi du souffle que nous avons vu précédemment. Nous pouvons déstresser notre corps avec le mouvement de tension/décontraction général relié à la respiration avant de nous installer confortablement dans notre lit. Nous pouvons aussi privilégier la respiration thoracique qui, naturellement, va stimuler la zone réflexe du sommeil au niveau cérébral. En laissant les idées flotter à leur gré sans plus faire attention à elle, en prenant conscience des sensations qui s’installent en soi avant de s’endormir, c’est un peu comme si nous fermions les volets de notre champ de conscience pour plonger dans la profondeur de notre biologie… une douce chaleur, le moelleux de l’oreiller ou du matelas, du lâcher-prise… les fonctions mentales du rationnel se quittent pour faire la place à la sensation d’endormissement, de bercement, de plongée dans le monde des phénomènes inconscients.

160_F_45859791_xo1mDTKnXvWp6xDRFPlAqZabXIryIDg5Refaire le plein de sa batterie…

Le corps pourrait être considérer comme une énorme batterie énergétique qui se décharge tout au long des activités journalières, des émotions vécues, des pensées émises, pour se recharger normalement grâce au sommeil de la nuit. Malheureusement, les soucis, les blessures, le « trop » d’activités, font que notre batterie ne se recharge pas vraiment. Nous arrivons parfois à la fin de la journée avec une batterie à plat. Bien sûr, cette batterie va se recharger grâce au repos, aux changements de rythme, au calme mental, au « déstressage » du corps.  Nous pouvons aussi être acteur de cette remobilisation de l’énergie, soit par des mouvements corporels comme en Qi Gong ou encore en Tai Chi, comme nous pouvons utiliser notre intention reliée à notre respiration pour activer l’énergie de la vie en nous. Ainsi, nous pouvons, alors que nous sommes assis au sol dans une posture confortable, commencer par détendre le corps. Quelques moments de respiration libre et tranquille, puis nous décontractons chaque partie du corps les unes après les autres, de la tête jusqu’aux pieds. Ensuite, nous nous mettons dans l’état d’esprit d’activer notre circulation sanguine en insistant davantage sur l’inspiration. Nous utilisons notre mental pour émettre l’intention d’augmenter l’énergie de vie dans notre corps, nous concentrant sur la chaleur corporelle interne, chaque inspiration nous permettant de stimuler davantage cette énergie en nous-mêmes. Une pratique de  10 mn par jour, le matin par exemple, invite notre corps à mobiliser cette énergie intérieure pour que toutes nos cellules en profitent à fond !

En pratiquant un peu tous les jours chacun des exercices, et en nous installant vraiment dans l’état d’esprit serein et heureux, non seulement nous saurons beaucoup mieux profiter de chaque journée qui se vive, mais nous serons aussi prêts et d’attaque pour la période hivernale à venir.

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